Apollinaire

Note sulla vita e descrizione opere (Zone, Les Fenêtres, La Petite Auto) in lingua francese (11 pagine formato doc)

Appunto di guapysa
Apollinaire (1880-1918)

Fils naturel d'un officier italien et d'une jeune fille d'origine polonaise, il adopte le pseudonyme de Guillaume Apollinaire.
Dans le Paris de 1900, il noue des amitiés littéraires. En Allemagne (1901-02), il découvre la région de la Rhénanie et tombe amoureux d'Annie Playden, une jeune gouvernante qui le laissera « mal-aimé ». De retour à Paris après un voyage en Europe centrale, tout en travaillant comme employé, il publie des contes et des articles dans des revues. Installé à Montmartre, il noue une liaison en 1907 avec la peintre Marie Laurencin, et se consacre alors à l'écriture, comme poète et critique de l'avant-garde, ami des peintres cubistes (Picasso, Braque).
Le recueil Alcools (1913) marque sa consécration littéraire. Engagé en 1914, il fait la première guerre mondiale sans cesser d'écrire, en particulier des Calligrammes et des poèmes inspirés par de nouvelles amours. Blessé et réformé en 1917, il s'emploie à Paris à promouvoir un « esprit nouveau » dans l'art, mais il meurt en 1918 de la grippe espagnole.



Guillaume Apollinaire : « ZONE »



Ce poème paru en décembre 1912 sera ensuite placé en tête d'Alcools. Zone procède par groupes de vers de longueurs différentes. La seule loi qu'Apollinaire suit dans les groupements est dictée par le sens : les groupements correspondent soit à un tableau, soit à un souvenir, soit à un développement. D'autre part, rimes et assonances ne sont pas régulières. Un savant jeu d'allitérations structure la matière sonore du poème qui utilise en outre les silences avec un art consommé : pause, ruptures, repos. Avec Zone, Apollinaire s'oriente vers une nouvelle conception de la poésie, parallèle aux expériences des poètes cubistes, une poésie qui procède par association d'images et met en place les techniques de la surprise et du simultanéisme. Apollinaire affirme la valeur poétique des éléments du monde moderne et définit une nouvelle conception de la beauté : celle de la vie quotidienne, de la ville et du monde industriel.