rancois Villon - La ballade des pendus

Testo e commento al celebre testo di Francois Villon. (0 pagine formato doc)

Daniele Biasci Daniele Biasci mardi 10 février 1998 Ballade des pendus Poésies diverses - François Villon (ca.
1430- ?) 1. Un vibrant appel à la pitié et la compassion humaines Relisez attentivement le texte et les notes explicatives: cherchez les vers où Villon appelle à la compassion humaine. Quel est le but de l'auteur? Chaque vers de cette poésie appelle à la pitié et à la compassion humaine. Le poète s'immagine pendu, avec les autres, pour ses coupes vers la justice des hommes et de Dieu. Il est mort désormais, il a déjà été damné par les hommes, il peut seulement leur demander pitié et perdon. Il ne peut plus demander l'absolution terrestre, mais il appelle à la compassion humaine, il dit “frères” aux hommes qui l'ont damné, afin qu'ils prient Dieu d'avoir pitié de son âme.
Son corps est désormais pendu sur le gibet, mais son âme peut encore se sauver de l'Enfer, grâce au perdon de Dieu que peut encore l'absoudre. Le grand thème chrétien du perdon et de la consolation trouve son sens le plus important dans les mots d'un pendu, d'un misérable. 2. Les corps qui parlent Recherchez les images de misère physique et morale, en soulignant l'ironie du poète. Pour quelles raisons l'auteur se livre-t-il à cette ironie? L'auteur décrit la condition miserable des pendus: leurs corps sont lavés par la pluie, le soleil les a desséchés, les oiseaux ont créusé leurs yeux et arraché leur barbe, ils ne sont plus rien. Leur mort n'a pas été heroique, ils sont mort miserables, miserables comme ils avaient vécu; le poète utilise l'ironie pour souligner que la mort n'a pas même donné dignité à ces hommes. Les pendus, hommes sans dignité, méritent au moins la pitié des frères humains qui vivent après leurs. 3. Une complainte qui est une prière A quelles images religieuses l'auteur fait-t-il appel? Commentez la distance entre la mort de Roland (cf. p. 21) et la mort des pendus. Le poète fait appel aux mots bibliques «tu es poussère et tu retouneras à la poussière», quand il dit «Et nous, les os, devenons cendre et pourrie». Cette image de la cendre et de la poussière exprime la fragilité commune des hommes devant à la mort. Il récommende son âme à Dieu et prie la Vierge Marie d'intercéder auprès du Christ pour lui, qui est coupable mais qui s'est repentis. Entre cette mort et la mort de Roland il y a une grande distance. Roland bat sa coulpe et demande perdon à Dieu aussi, mais son rapport avec Dieu est direct, personnel. Roland est un grand chevalier chrétien, il meurt pendant la guerre contre les païens, sa mort est héroïque. Il tend son gant à Dieu et Il lui envoye ses anges. La mort de Roland n'est pas une mort, est une apothéose. Les pendus, au contraire, ne sont que des miserables, des déshérités. Leur mort est une mort miserable comme leur vie, il n'y ont pas des anges qui vient sur le gibet avec leurs. Cependant, la mort des pendus est terriblement humaine, terriblement vraie, émouvante, la mort de Roland n'est qu'un rit réligieux. Pour miex c